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L’attractivité des métiers passe par une revalorisation des emplois

Le nombre d’exploitations agricoles diminue, leur taille augmente… conséquence : la main d’œuvre salariée représente une proportion croissante des actifs agricoles. Les employeurs se plaignent des difficultés de recrutement et mettent en avant le déficit d’image du secteur agricole et de ses métiers. Pour autant l’agriculture reste un secteur d’activité qui permet d’insérer des travailleurs peu qualifiés.

Pour la FGA-CFDT, agir sur l’attractivité des métiers ne peut pas se limiter à des actions de promotion

Une politique volontariste des entreprises est nécessaire. Le dispositif Adema permet à des demandeurs d’emploi de découvrir un métier agricole. Il semble être efficace et doit être poursuivi. De même, les préparations opérationnelles à l’emploi devraient être développées en agriculture. Une reconnaissance, y compris salariale, des métiers et des compétences est indispensable.

La FGA-CFDT considère comme particulièrement dévastatrice la complainte patronale sur le coût trop élevé du travail et la revendication permanente d’allègements de cotisations sociales. L’État donne malheureusement souvent suite à cette demande, qui empêche de se poser les vraies questions et maintient une image dégradée de l’emploi en agriculture.

L’amélioration des conditions de travail et la réduction de la pénibilité sont aussi des leviers incontournables pour créer des conditions d’attractivité.

Pour la CFDT, rien ne se fera sans l’évolution et la revalorisation des emplois des 300 000 CDI et 800 000 saisonniers de l’Agriculture française. C’est ce que nos militants portent dans les négociations locales dans les départements et au national, sur les salaires, le contrat et la durée du travail, la couverture conventionnelle collective, les classifications.

> Pour en savoir plus, consulter le site de la CFDT Agri-Agro